No Code, big future ?

Quand les codeurs de machines sont remplacés par des machines qui codent.

Qu’est-ce que le no-code ?

Le no-code désigne différentes méthodes de développement informatique permettant de s’affranchir de la phase de rédaction du code proprement dit. En s’appuyant généralement sur un environnement graphique de type WYSIWYG (What you see is what you get) l’auteur de ce type de développement va utiliser des composants logiciels pré-construits qu’il va assembler et agencer selon ses besoins pour réaliser des interfaces graphiques, des processus applicatif (genre tunnel d’achat par exemple) ou encore des automations de workflow (façon IFTT ou Zapier). 

 

Le no-code n’est pas un simple phénomène de mode, certains de ces outils existent depuis de nombreuses années. On voit même aujourd’hui des solutions s’imposer sur un marché qui semble arriver à maturité. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si des acteurs comme Google ou Amazon se positionnent sur ce secteur.

 

Le no-code pour quoi faire ?

Il existe une multitude de domaine d’application :

 

  • Des outils pour faire des sites web et des landing pages (Wix, Webflow, Divi…)
  • Des outils pour faire des sondages ou remplir des formulaires (Typeform, Tally, Google Form..)
  • Des outils de tableurs et de base de données (Airtable, Google Tables, Smartsheets..)
  • Des outils pour réaliser des applications mobiles ou non (Bubble, Amplify studio..)
  • Des outils de productivité pour les entreprises (Monday, Notion..)
  • Des outils d’automation de workflow (Zapier, IFTT..)
  • Des outils de e-commerce (Shopify, Bigcommerce…)

 

Et d’autres encore sur de l’IA, les Chatbots, les newsletters, les APIs…etc

 

Dans quel cas et pour quels bénéfices ?

Quand on est une petite structure et qu’on a des moyens limités, se tourner vers une stratégie no-code  peut être intéressant pour mettre en place son premier site web par exemple. De nombreuses entreprises  n’ont pas forcément besoin d’un site sur mesure avec des fonctionnalités spécifiques.

Dans le cas d’un site vitrine, le no-code remplira parfaitement l’objectif. A condition bien sûr d’avoir un minimum de  compétences pour produire le contenu, réfléchir à la navigation et au design de l’interface.

 

le no-code peut également permettre aux entreprises de développer en interne des maquettes applicatives type MVP (Minimum viable product) ou de travailler sur des “proof of concept” dans des délais et des enveloppes réduites sans faire intervenir de compétences extérieures, coûteuses et plus compliquées à mobiliser.

 

Pour des projets simples tels que des sondages ou pour l’automation de tâches récurrentes, inutile de sortir la grosse artillerie ! Le no-code est une solution beaucoup plus simple à mettre en œuvre.

 

argument de poids : en ces temps de pénuries de développeurs, le no-code peut apporter une réponse pertinente pour diversifier les profils recrutés et accélérer la production des projets.

 

No-code mais pas no limits !

Tous ces outils sont simples à prendre en main et permettent pour autant de faire beaucoup de choses. Ils ont cependant  leurs limites et il est difficile de sortir des sentiers pour lesquels ils ont été conçus. 

Certains d’entre eux offrent la possibilité aux développeurs de mettre un peu les mains dans le “moteur” ou d’ajouter des couches de codes pour augmenter le champ des possibilités de la solution. On parle alors de Low code. C’est une voie intermédiaire qui peut avoir des avantages mais dans la mesure où il faut avoir des compétences en développement pur, c’est une autre histoire et une autre cible qui est visée.

 

Conclusion

Utilisé à bon escient et dans le bon contexte, la stratégie no-code peut vous faire faire des économies et vous offrir une belle indépendance vis-à-vis de vos équipes IT internes ou externes.

Cela étant dit, je trouve ironique de penser que des développeurs travaillent sur des solutions qui vont permettre de se passer de leurs services. Après tout ne serait-ce pas une simple transposition de l’ouvrier qui travaille sur une chaîne de montage de robots ? De là à imaginer qu’on va pouvoir se passer des compétences des développeurs dans les prochaines années, il n’ y a qu’un pas… Que nous sommes loin d’avoir franchi !

 

 

 

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