#1 Zoom métier :
Concepteur·ice Rédacteur·ice

On s’est dit qu’il était important de présenter les différents métiers avec qui on a l’habitude bosser. On commence par la Conception-Rédaction avec Charline !

C’est quoi un Concepteur·ice / Rédacteur·ice ?

Comme vous le savez peut-être, à l’Atelier, on est plein d’artisans de la communication. Du coup, on a plein de petites mains qui ont des métiers passionnants et on s’est dit qu’on se devait de vous les présenter un par un.

Pour commencer sur cette série de présentation, on démarre avec celui de Concepteur Rédacteur. Pour faire simple, c’est l’individu en charge du message, des textes ou dialogues dans une équipe créative au sein d’une agence conseil en communication, chez l’annonceur ou en freelance (Cf. Définitions marketing).

Quoi de mieux pour comprendre ce métier que de demander directement à un notre plume préférée : Charline !

 

La question typique : peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours professionnel ?

Je m’appelle Charline. Et je suis conceptrice, rédactrice. Je travaille en freelance.

J’ai toujours voulu travailler dans le secteur de l’édition. Et j’ai passé un BTS qui était très technique où je devais fabriquer des livres. Finalement, je me suis dit que j’avais envie de composer ce qu’il y avait dedans, donc j’ai continué mes études pour devenir graphiste.

J’ai travaillé en agence de publicité pendant un certain nombre d’années et je me suis petit à petit orienté vers le métier de conceptrice / rédactrice en indépendante.

 

Est-ce tu peux en dire plus sur ton métier ? Quels sont tes missions et ton quotidien ?

Ca dépend un peu des missions que l’on me donne.

En fait, on travaille en création. On travaille assez rarement seul : avec les directeurs artistiques pour traduire un message de communication, avec les graphistes, avec les clients… On peut travailler pour une entreprise, une marque ou un entrepreneur individuel. Et on va traduire un message qui va toucher son public. 

Donc en fait c’est là où la mission, elle a plus ou moins d’amplitudes : on s’arrête au texte ou on commence à proposer aussi une traduction visuelle qu’on repasse ensuite au graphiste ou bien on travaille la création dès le départ avec le graphiste… voilà, on s’adapte en fonction de ce qu’il faut créer. 

On travaille beaucoup en binôme avec le graphiste pour traduire le message avec des images, mais aussi avec du texte (c’est là qu’on intervient).

 

Pour toi, c’est quoi le profil du concepteur rédacteur parfait ?

Alors, le profil du Concepteur-Rédacteur, je dirais qu’’il faut être très très curieux, avoir une bonne culture générale et avoir constamment envie d’art. Il faut aussi prendre le temps de chercher, de fouiller… et se tenir très très informé de notre environnement. 

Ça, c’est vraiment la base pour moi.  

Après, évidemment, on aime les mots, on aime la culture au sens large du terme, la création, la réflexion, pouvoir partager ses idées et pouvoir les confronter avec d’autres personnes, à notre vie…

 

Comment es-tu devenue conceptrice rédactrice ? Et pourquoi n’as-tu pas fait ce métier directement après ta sortie d’étude ?

Je n’ai pas commencé tout de suite en sortant de l’école parce que je ne connaissais même pas l’existence de ce métier ! Je n’avais pas forcément accès à beaucoup d’informations sur ce type de métier et puis on n’avait pas Internet. Donc moi, c’est vrai que je m’intéressais beaucoup à l’édition, parce que j’aimais énormément les livres, j’aimais le texte, j’aimais les mots, donc ce goût-là, je l’avais déjà. 

Je me suis finalement dit, “bah oui, je vais aller dans l’édition et comme ça je travaillerai dans le milieu des livres”. Et ça me convenait. Et c‘est au fur à mesure de mon parcours qu’effectivement j’ai appris ce que c’était une maison d’édition, une agence de publicité, etc. Quelles étaient les différents métiers au sein de ces organisations là et j’ai pu me rapprocher de ce qui me plaisait vraiment. 

 

Est-ce que c’est compliqué d’être Concepteur / Rédacteur en freelance ? 

Alors c’est compliqué en France, particulièrement parce qu’on n’a pas la culture de ça. C’est difficile de vendre une prestation par rapport au message, par rapport au texte. 

Les clients se disent qu’ils peuvent écrire les textes eux-mêmes, le français c’est leur langue maternelle donc écrire et faire rédiger les textes par quelqu’un d’autre, ils se disent souvent que ce n’est pas nécessaire.

A contrario, vendre une prestation de graphiste, les clients comprennent très bien. Les clients se disent : “je ne peux pas dessiner, je ne peux pas prendre une photo…”. 

Je peux travailler en binôme avec des graphistes ou des agences donc dès qu’elles le peuvent, elles vendent une prestation avec moi dedans. C’est toujours difficile parce qu’il faut négocier un budget plus important avec l’annonceur…

 

Bon, quand même, on reste l’Atelier La Fille… On se devait de poser quelques questions plus décalées avec son métier ou avec sa relation avec nous… Elle s’est prêtée au jeu de notre petite routine (classique) d’interview : le portrait Chinois !

 

Si tu étais un animal ? 

Euh, je serai sûrement un chat. Tout simplement parce que j’aime leur indépendance. J’aime leur insouciance. 

Si tu étais une plante ?

Je dirais une tulipe. Parce que c’est graphique et c’est une fleur du printemps. 

Et si tu étais un mot ?

Liberté.

Les projets sur lesquels on a bossé avec Charline :

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