Cher Père Noël…

Cette année, on voudrait la recette magique 

pour faire briller les marques 🎅

En vrai, ce que le Père Noël pourrait déposer sous le sapin, c’est un petit guide qui s’appellerait « Tout comprendre à la stratégie de contenu ».

On vous le dit souvent, le plus efficace c’est de commencer par reposer les bases. Du coup, c’est quoi ce fameux contenu, ce mot qu’on entend à toutes les sauces ? À ceux qui ne sont pas des millenials, on pourrait dire : c’est un peu la publicité d’aujourd’hui. C’est surtout une grosse partie de la visibilité d’une marque. On parle ici d’une visibilité qui passe par une présence « en ligne » et par tous les moyens par lesquels les marques se connectent à leurs publics.

 

Mettre cette visibilité en musique, c’est ça qu’on appelle avoir une stratégie de contenu.

Pour ce qui est de la recette magique, déso, mais il va falloir passer derrière les fourneaux. Ce qu’on peut déjà vous dire c’est qu’il y a deux écoles : payer pour faire produire ses contenus ou faire de l’organique. Kesako l’organique ? C’est la publication de contenus produits par vos soins. Pas d’investissement, vous créez et vous publiez directement sur votre site ou vos réseaux.

 

En réalité, ce n’est pas aussi binaire. Dans un monde où toutes les marques jouent leur symphonie, il y a beaucoup plus de leviers que juste écrire ou faire écrire sa partition. On l’a dit, la stratégie de contenu c’est la pub d’aujourd’hui, donc une pub qui s’est adaptée aux nouveaux outils, aux nouveaux modes de consommation, mais aussi au ciblage, aux influenceurs, au référencement, etc.

 

Donc la vraie question, la seule qui compte, c’est : mais où va l’argent ?

On provoque un peu parce qu’on est taquins, mais en gros, votre budget va-t-il dans du sponsoring ou dans la production concrète de vos contenus ? Peut-être bien les deux à la fois.


Et si on commençait par votre besoin réel : est-ce du trafic sur votre site parce que c’est là que tout se joue – là où se fait la vente – ou un besoin de notoriété forte pour pousser à un autre type d’action ? À cet endroit, on marche parfois sur les platebandes du SEO. Si ce dernier sert à attirer les bons prospects sur votre site, ou n’importe quel endroit où vous partagez vos contenus, ce n’est pas le SEO qui convertit. Vous commencez à voir que ce n’est pas si binaire ?

Le SEO attire au bon endroit, mais le contenu doit être capable de convertir… retour presque à la case départ : c’est quoi un contenu qui convertit ? Et qui est le plus à même de le produire ? 


C’est le moment d’explorer la différence entre storytelling et brand content. Si le premier met la marque en récit, le second met en scène ses valeurs. On voit bien que c’est complémentaire. Mais est-ce que c’est du contenu ?

 

Pour s’octroyer la dénomination de « contenu », on doit se rappeler qu’il s’agit d’apporter de la valeur.

Pas d’être un bruit en plus dans la cacophonie des marques. On doit prendre la parole, créer une communauté et s’engager dans le dialogue pour créer de la connivence. Que proposez-vous qui est différent de vos produits ou services propres ? Des tutos, des jeux, des challenges, des contenus gratuits ?


Voir l’exemple de Barilla x spotify ! Une manière intelligente d’accompagner l’expérience utilisateur (ça on en parlait le mois dernier 😉) et de montrer que la marque se met à hauteur de ses clients. On a ici : un peu de contenus, beaucoup d’effet et un max de retombées médiatiques.


Les publics doivent sentir une générosité, une empathie, et surtout un miroir de leur quotidien. Aujourd’hui, la marque est une personne et une personne qui vit comme eux. C’est un membre de leur communauté.


Une bonne connaissance utilisateur peut permettre de se démarquer parce qu’un client c’est d’abord un utilisateur de votre produit ou service. Comment l’utilise-t-il ? Quels sont ses besoins, ses points de difficulté ? Et quand vous créez du contenu pour lui, adoptez la stratégie du « bring the chocolate ». Ce petit truc en plus qui le fera se sentir spécial mais reconnu au sein d’une communauté spécifique. 

Parce qu’une fois le lien établi et la communauté créée, cette dernière travaille pour vous : elle participe activement aux jeux et concours, partage des photos sur les réseaux, relaye le # de votre marque… Et son imagination peut dépasser vos attentes.

Conclusion : pour maîtriser sa stratégie de contenu, il s’agit de développer sa capacité à actionner les différents leviers au bon moment et de travailler son côté lovemark pour engager sa communauté. Faire preuve de sincérité plutôt que d’appliquer des recettes (magiques) toutes faites. Et entretenir un esprit visionnaire pour anticiper le futur de ses publics et être toujours prêt à leur apporter le bon chocolat, avec le bon contenu 🍫

 

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