La “désinfluence” en question !

Pour ne rien vous cacher quand ce sujet m’est tombé dessus je ne me suis… rien dit. Non, rien du tout. Même pas “comment peut-on envisager de “desinfluencer” en créant du contenu ? Si on dit quelque chose à une audience, ça a forcément une influence, quelle que soit la direction du propos”… Non non, même pas ça, je ne me suis rien dit.

On parle de quoi ?

Et puis j’ai commencé à chercher des vidéos et articles parlant du phénomène. J’ai trouvé la définition de Anti Haul (Haul = Butin en UK) : des vidéos d’influenceurs qui semblent œuvrer pour vous informer sur les mauvais produits ou services des vendeurs malhonnêtes qui pullulent dans notre économie de marché. Le tout, bien sûr, par opposition aux mêmes types de contenus, qui eux, doivent nous pousser à acheter des produits très appréciables et indispensables. 

 

Ça vient d’où ?

C’est un phénomène apparu vers Décembre 2022 du côté des states et qui bat encore largement son plein.  Rien de bien compliqué en somme, l’ambition annoncée des vidéos de désinfluence est bien sûr de nous protéger des dépenses malencontreuses. Et ça pour pouvoir mieux réserver nos deniers  pour de vrais bon produits. Je n’ai pu m’empêcher de m’amuser à constater que les influenceurs et les désinfluenceurs sont souvent les mêmes et qu’ils passent en revue des produits dans un sens positif pour finir par les “dezinguer” par la suite ! 

 

De mon point de vue, Influence ou désinfluence c’est kif kif. Le dénigrement est tout autant une influence que la valorisation. Et quand on a dit ça… à qui profite le crime ? À en juger par les scores des vidéos de désinflucence : en premier lieu, aux désinfluenceurs eux-mêmes. 

 

On aurait pu penser que la désinflucence avait pour ambition de sauver le monde des risques de la surconsommation !  Mais le marché et les opportunités de gagner des followers et de la visibilité ont généré une mode qui pousse plus à dénigrer certains produits pour en préférer d’autres plutôt que d’inciter à se passer d’un achat inutile.

Ça sert à quoi ?

En tenant un discours négatif, les influenceurs se redonnent une légitimité. Valeur perdue par les nombreux scandales de rémunérations cachées et de publicités déguisées de ces dernières années. Ils profitent de cette croyance que quand on dit du mal on est forcément sincère… 

 

Un titre un peu pute à cliques un nom de marque pour le référencement et c’est parti pour le grand dénigrement faux derche qui ne rebute pas non plus les annonceurs, qui draguent aussi ces désinfluenceurs.  Après tout “Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi !” Léon Zitrone – Animateur, Journaliste (1914 – 1995). 

 

Il en va des réseaux sociaux comme de tous les business il faut s’adapter au goûts du public pour continuer à faire tourner la boutique, de là à ce que les influenceurs cherchent à nous désinfluencer de traîner sur les réseaux sociaux, il n’y à qu’un pas ! Et puisqu’on est dans la désinfluence, je ne vous ai montré aucun exemple pour ne pas vous inciter à aller les voir ! Quoi que ?

 

Je vous mets quand même en lien de bons articles sur le sujet :


Ouest France 

Nylon

Vous aimerez sans doute aussi…

x
LIRE
CLICK
Comment construire sa stratégie éditoriale ?
ACTU

Comment construire sa stratégie éditoriale ?

x
LIRE
CLICK
La « Stratégie de contenu », ça vous parle ?
ACTU

La « Stratégie de contenu », ça vous parle ?

Vous aimez ? Partagez !