Ils ne veulent plus jouer à la compète !

De qui on parle ?

De l’agence Leg, qui en 2012 s’est offert un cadeau d’anniversaire (10 ans) pas banal : arrêter purement et simplement de participer aux « compétitions ruineuses en temps et en argent » et autres « courses de fond truquées ». Et bim : ils l’ont fait !

 

Pourquoi ça a fait le buzz ?

 

Parce que l’annonce tombe comme un parpaing dans la mare, dénonçant des pratiques malhonnêtes et suspicieuses dont tout le monde souffre en silence.

Parce qu’elle est la première agence à le déclarer publiquement. À une époque où les réseaux sociaux n’ont pas encore l’influence qu’ils ont aujourd’hui et où les #balanceton… n’ont pas encore fleuri : c’est couillu.

 

Parce qu’elle ne fait pas que déclarer, elle acte. Grosse prise de risque face à des annonceurs habitués à voir se dérouler le tapis rouge sous leurs pas.

 

Parce que ça remet en cause un ordre établi, un rapport de force, et que logiquement ça doit appeler à des transformations de la part des autres acteurs du marché. Donc, ça peut trembler un peu dans les chaumières.

 

Aujourd’hui, les compétitions sont toujours d’actualité, mais une charte d’éthique a été rédigée et signée par nombre d’agences et d’annonceurs. Les lignes ont (un peu) bougé.

Dans le même esprit, ils ont décidé de ne plus prendre de… briefs !

« Ils », c’est l’agence Brainsonic. Une agence spécialisée en stratégie de communication et de contenu, notamment.
Ne plus prendre de brief, n’est pas synonyme de ne plus prendre de clients, ne vous emballez pas. Et en vrai, l’objectif est plutôt positif.

 

Le brief, ce passage obligé du « kick off » projet est, au fil du temps (et des urgences), devenu bien scolaire. Il s’est même fait même « hacker » par les directions et les services achats qui, bien qu’ils aient des arguments valables que le projet ne saurait ignorer, n’ont pas la connaissance des métiers et des enjeux pour briefer une agence créative.


En un mot comme en cent : si le brief est réalisé par des financiers alors la réponse devrait être financière. Pour mettre un stop aux dérives et pour se rapprocher des besoins des annonceurs et surtout de ses cibles, brainsonic a décidé de ne plus prendre de brief. En tout cas plus comme on prend une commande quand on est serveur, mais plutôt de co-définir le job-to-be-done.

 

Pour mieux comprendre l’idée derrière la proposition « no brief » on vous invite à lire l’explicite interview de Cyril Dhénin sur JUPDLC :

« C’est aussi une manière de faire un clin d’œil à tous ces « briefs » que nous recevons mais qui n’en sont pas vraiment… ».


No brief, big future 🙌

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