Qu’est-ce qu’IA ?
Une interrogation sur l’IA que je vais partager avec vous pendant quelques semaines.
C’est mon avis et je le partage
… enfin quand j’en aurais un
On dit en général que quand on a rien à dire, mieux vaut fermer sa gueule. Mais ce dicton passif-agressif ne prend pas en compte une vérité encore plus grande et moins “dictonesque”, pour avoir un avis sur un sujet il faut discuter avec ceux qui en ont un… d’avis.
On dit en général que quand on a rien à dire, mieux vaut fermer sa gueule. Mais ce dicton passif-agressif ne prend pas en compte une vérité encore plus grande et moins “dictonesque”, pour avoir un avis sur un sujet il faut discuter avec ceux qui en ont un… d’avis.
Donc j’ai décidé de lancer une enquête personnelle
et de vous en faire profiter
Le cœur de mon sujet : Que penser des IA en général ? Le sujet est vaste, complexe et il touche à tous les domaines. C’est ce qui le rend fascinant et totalement inédit, du moins c’est ce que je pense. Menace ou opportunité ? Les deux sans doutes car, derrière chaque révolution se cache une régression ! Derrière chaque innovation de la destruction.
Je pense qu’il est naïf de confondre évolution et amélioration. L’humanité change, c’est indéniable et inévitable mais personne ne peut dire si c’est pour le meilleur ou pour le pire, ni ce qui est véritablement souhaitable.
Déjà quand on dit “meilleur” on ne sait pas de quoi on parle. De l’humanité ? pour qu’elle survive ou qu’elle vive tout court ? De la planète qui n’en a que faire de notre survie et qui sera là bien après nous ? De la morale qui est trop humaine pour avoir un sens vraiment universel ? Vous pensez que je digresse ? Pas du tout. L’IA dans tout ça, je la met au centre. Si je peux gagner du temps à ne pas faire des trucs qui me font chier, est-ce vraiment un gain dans l’absolu ? Je vous prends un exemple, plus on prend l’ascenseur, moins on aime les escaliers. Plus on utilise le GPS, moins on sait se repérer ! Alors si on utilise l’intelligence artificielle saura t’on encore réfléchir ? Si on cesse les efforts, on engraisse, c’est quoi l’équivalent pour l’intelligence ?
Et puis il y a les enjeux écologiques. Entre les datas center qui surconsomment, les requettes qui surconsomment, le trafic qui… Bref. Si on bouffe tout, on finit par manger quoi ? Si on chie là ou l’on dort… ne se scie t’on pas la branche sous les fesses ?
Bon, je pense que vous commencez à vous dire que j’ai déjà un avis et qu’il est particulièrement négatif. Mais pas du tout ! Pourquoi freiner un progrès qui nous augmente et nous permet de nous affranchir de tous les talents que nous n’avons pas et de faire de nous les égaux de Devinci avec juste un prompt. Si prompter est un talent, on va sans doute développer de nouvelles capacités tout comme le cerveau a évolué en inventant l’écriture et la lecture.
On parle souvent de la métaphore de la diligence qui a disparue, remplacée par des voitures plus rapides et confortables !!! Et c’est vrai que la bagnole c’est chouette,que cocher c’était un métier pénible et que plus personne ne regrette vraiment si ce n’est par “C’étaitmieuxavantisme” primaire… On n’arrête pas le progrès et le progrès sauve des vies. Si on rend mieux la justice, si on comprend mieux les comportements des gens, quel mal y à t-il à laisser le big data en apprendre plus et nous guider mieux. Après tout, on peut se parler d’un bout à l’autre de monde chacun dans sa langue grâce aux progrès de l’IA, et diagnostiquer des maladies rares !
Et puis ce n’est pas parce que l’on peut prompter qu’on ne va plus dessiner, la photo n’a pas tué la peinture, la voiture, l’équitation, et le prêt-à-porter la couture !!!
Alors je demande à voir et à comprendre ce que les autres en pensent de l’IA et peut-être même du progrès en général. On vit une époque passionnante, ne trouvez-vous pas ?
Quand je parle de la manière dont je suis devenu graphiste je raconte souvent que chez Euros RSCG en 1998 quand nous avons vu arriver le web dans la communication les vieux DA n’ont pas tous voulu sauter le pas d’en apprendre le fonctionnement. Un frein au changement basé en partie sur le fait que les contraintes du HTML à l’époque leur donnaient la sensation qu’on ne pouvait pas faire de “création graphique” digne de ce nom sur ce média. “Spoiler alert”, en quelques années le graphisme mondiale s’est vu grandement influencé par des tendances surgies du web. A posteriori je me dis qu’ils auraient pu/dû y voir au contraire l’opportunité de réinventer ou tout au moins de découvrir de nouvelles pistes d’expression. Et quand je pense au travail de certain de mes amis DA dont l’influence m’accompagne encore aujourd’hui, le web du début des années 2000 aurait été plus beau avec eux et serait sans doute plus varié aujourd’hui s’ils avaient participé.
Si l’arrivée du web à été une révolution culturelle pour les DA, j’imagine qu’on peut penser la même chose de l’IA aujourd’hui. L’expérience que j’en tire est que pour ne pas finir au cimetière avant l’âge il vaut mieux accompagner le mouvement et question à 1 000 Euros, si l’on meurt idiot peut on renaître IA ?
Le cœur de mon sujet : Que penser des IA en général ? Le sujet est vaste, complexe et il touche à tous les domaines. C’est ce qui le rend fascinant et totalement inédit, du moins c’est ce que je pense. Menace ou opportunité ? Les deux sans doutes car, derrière chaque révolution se cache une régression ! Derrière chaque innovation de la destruction.
Je pense qu’il est naïf de confondre évolution et amélioration. L’humanité change, c’est indéniable et inévitable mais personne ne peut dire si c’est pour le meilleur ou pour le pire, ni ce qui est véritablement souhaitable.
Déjà quand on dit “meilleur” on ne sait pas de quoi on parle. De l’humanité ? pour qu’elle survive ou qu’elle vive tout court ? De la planète qui n’en a que faire de notre survie et qui sera là bien après nous ? De la morale qui est trop humaine pour avoir un sens vraiment universel ? Vous pensez que je digresse ? Pas du tout. L’IA dans tout ça, je la met au centre. Si je peux gagner du temps à ne pas faire des trucs qui me font chier, est-ce vraiment un gain dans l’absolu ? Je vous prends un exemple, plus on prend l’ascenseur, moins on aime les escaliers. Plus on utilise le GPS, moins on sait se repérer ! Alors si on utilise l’intelligence artificielle saura t’on encore réfléchir ? Si on cesse les efforts, on engraisse, c’est quoi l’équivalent pour l’intelligence ?
Et puis il y a les enjeux écologiques. Entre les datas center qui surconsomment, les requettes qui surconsomment, le trafic qui… Bref. Si on bouffe tout, on finit par manger quoi ? Si on chie là ou l’on dort… ne se scie t’on pas la branche sous les fesses ?
Bon, je pense que vous commencez à vous dire que j’ai déjà un avis et qu’il est particulièrement négatif. Mais pas du tout ! Pourquoi freiner un progrès qui nous augmente et nous permet de nous affranchir de tous les talents que nous n’avons pas et de faire de nous les égaux de Devinci avec juste un prompt. Si prompter est un talent, on va sans doute développer de nouvelles capacités tout comme le cerveau a évolué en inventant l’écriture et la lecture.
On parle souvent de la métaphore de la diligence qui a disparue, remplacée par des voitures plus rapides et confortables !!! Et c’est vrai que la bagnole c’est chouette,que cocher c’était un métier pénible et que plus personne ne regrette vraiment si ce n’est par “C’étaitmieuxavantisme” primaire… On n’arrête pas le progrès et le progrès sauve des vies. Si on rend mieux la justice, si on comprend mieux les comportements des gens, quel mal y à t-il à laisser le big data en apprendre plus et nous guider mieux. Après tout, on peut se parler d’un bout à l’autre de monde chacun dans sa langue grâce aux progrès de l’IA, et diagnostiquer des maladies rares !
Et puis ce n’est pas parce que l’on peut prompter qu’on ne va plus dessiner, la photo n’a pas tué la peinture, la voiture, l’équitation, et le prêt-à-porter la couture !!!
Alors je demande à voir et à comprendre ce que les autres en pensent de l’IA et peut-être même du progrès en général. On vit une époque passionnante, ne trouvez-vous pas ?
Quand je parle de la manière dont je suis devenu graphiste je raconte souvent que chez Euros RSCG en 1998 quand nous avons vu arriver le web dans la communication les vieux DA n’ont pas tous voulu sauter le pas d’en apprendre le fonctionnement. Un frein au changement basé en partie sur le fait que les contraintes du HTML à l’époque leur donnaient la sensation qu’on ne pouvait pas faire de “création graphique” digne de ce nom sur ce média. “Spoiler alert”, en quelques années le graphisme mondiale s’est vu grandement influencé par des tendances surgies du web. A posteriori je me dis qu’ils auraient pu/dû y voir au contraire l’opportunité de réinventer ou tout au moins de découvrir de nouvelles pistes d’expression. Et quand je pense au travail de certain de mes amis DA dont l’influence m’accompagne encore aujourd’hui, le web du début des années 2000 aurait été plus beau avec eux et serait sans doute plus varié aujourd’hui s’ils avaient participé.
Si l’arrivée du web à été une révolution culturelle pour les DA, j’imagine qu’on peut penser la même chose de l’IA aujourd’hui. L’expérience que j’en tire est que pour ne pas finir au cimetière avant l’âge il vaut mieux accompagner le mouvement et question à 1 000 Euros, si l’on meurt idiot peut on renaître IA ?